Seule course en double avec distinction internationale en Méditerranée puisque entre Marseille et Barcelone, la Duo Max a rassemblé cette année 27 bateaux pour le classement en duo et 3 pour celui de l’école de voile.
Disputée en trois manches, la première, la plus longue, joignait Marseille à Barcelone via Carry et Palamos. A bord, Philippe, un habitué, et Nicolas dont c’est la première régate sur Solenn.
Le samedi en milieu d’après midi, nous partons en 4ième rideau, ne prennant aucun risque pour Solenn. Nous passons en milieu de peloton à Carry dans 18 nœuds d’ouest. Un trou de vent après le passage de la marque : devant ça part, derrière ça reste…Petit ralentissement puis nous repartons dans 10 / 15 nœuds de NNW d’où une traversée expresse du golfe de Lyon au reaching. Nous restons en compagnie de Tapa La Bomba et de Ilogan durant toute la nuit. Arrêt buffet du petit matin au large du Cap Creux : la flotte s’empétole.
Le vent revient doucement du Sud puis bascule Sud-Ouest. En fin d’après-midi, nous sommes en 7 ième position à la marque de Palomos derrière Jeanne. Pleine lune et louvoyage, nous tirons des bords durant la nuit dans moins de 10 nœuds de vent puis moins de 5 nœuds au petit matin en vu de Barcelone. Les derniers milles seront interminables : peu de vent et du courant contraire. Vers midi nous arrivons 3ième en réel en HN2 mais 7ième en compensé, le vent étant revenu après notre arrivée.
Repos mardi à Barcelonne au Reial Club Maritim de Barcelone qui porte bien son nom : piscine au bas des Ramblas.
La deuxième manche relie Barcelonne à Rosas. Le départ est donné mercredi en début de matinée dans 5 nœuds de vent. Dès les premiers bords de louvoyage, nous souffrons d’un cruel manque de vitesse qui nous relègue rapidement en queue de flotte. Le moral est bas ; Ludo aurait pu laisser la notice d’utilisation de Solenn à bord ! Le vent adonne, le spi est envoyé, la vitesse augmente, nous remontons la flotte. Le moral remonte aussi. La journée se passe tranquillement vent de travers dans moins de 10 nœuds tout en restant au large.
Et, nous découvrons avoir envoyé le J3 au départ d’où notre déficit de vitesse….La nuit tombe et la route vers Rosas nécessite d’empanner pour rentrer dans la rade. Le vent chute rapidement à l’approche de la cote. Nous ré-empanons afin de repartir vers le large et c’est la bonne option : le vent revient, nous voyions défiler les feux de bateaux à l’arrêt en terre. A l’arrivée, nous nous classons 2ième en réel derrière Jeanne et 4ième en compensé en HN2.
Après un jeudi de repos à Rosas, la dernière manche entre Rosas et Marseille n’offrira que peu de péripéties. Le départ se déroule vendredi matin dans peu de vent de Nord-Est et dans le brouillard. Le vent bascule doucement vers le Sud-Est, monte jusqu’à 10 / 15 nœuds et nous partons dans un long bord de reaching vers Marseille. Nous franchissons la ligne d’arrivée à l’aube, 1ier en réel et 4ième en compensé de l’HN2.
Au général, nous terminons 4ième en HN2, le vainqueur étant Poussière d’Etoiles.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire