Qui aurait cru qu’on puisse être embêté par des algues au beau milieu de l’Atlantique… et pourtant ! Bienvenu dans la Mer des Sargasses
Ludo
et Laurent naviguent actuellement dans le fuseau horaire TU-3. Ils sont
donc de plus en plus « en retard » par rapport à notre horaire
métropolitain. Ils sont aussi de plus en plus loin de nos préoccupations
actuelles de chutes de neige ; ils naviguent toujours en tee-shirt
[ndlr, et ça, ça agace un peu quand on est au bureau !] et ont refait
l’inventaire hier : « Rangements , inventaire nourriture pour les 8 prochains jours : tout va bien, il nous reste
à manger et à boire suffisamment ! Ça permet aussi de retrouver des bons biscuits ou des tablettes de chocolat, miam miam. »
Hier
soir, après la vacation radio que vous avez surement tous déjà écoutée
(mais dans le doute, vous pouvez l’écouter en suivant ce lien : https://vimeo.com/118533336),
Ludo et Laurent ont remis du charbon : « On a relancé
le spi après diner, manœuvre complétement ratée : un départ au lof, spi
dans l’eau et une mâchoire de tangon cassée… mais ce n’est pas ça qui
va nous arrêter… on range tout et on relance »
Mais
le fait du jour, c’est surtout la rencontre avec les algues. C’est plus
une préoccupation de bretons me direz-vous… et bien non, même au beau
milieu de l’Atlantique « Il faut savoir
qu'on traverse pas mal de bancs d'algues (trop étendus pour pouvoir les éviter), qu'on croyait pas du genre à rester coincées dans nos appendices.... erreur ! »
qu'on traverse pas mal de bancs d'algues (trop étendus pour pouvoir les éviter), qu'on croyait pas du genre à rester coincées dans nos appendices.... erreur ! »
Bienvenue dans la Mer des Sargasses
Mon ami Wikipédia m'a expliqué : La mer des Sargasses est une zone de l’océan Atlantique nord bordée par le Gulf Stream à l'ouest et au nord-ouest, la Dérive nord atlantique au nord, le courant des Canaries à l'est, et le courant nord équatorial au sud. D'une largeur de 1 100 km, et d'une longueur de 3 200 km environ, elle s'étend à peu près de 70 à 40 degrés ouest, et de 25 à 35 degrés nord.
Elle tient son nom des algues dites Sargassum qui ont la particularité d'y flotter, et de s'y accumuler en surface. La zone fut découverte pour la première fois par Christophe Colomb, qui y naviguait non sans peine, parmi les herbes qui ralentissaient la progression des navires (ils mirent jusqu'à 3 semaines à traverser cette étendue !).
Espérons qu'après les algues de la mer des Sargasses, Solenn ne soit pas ralenti par les déchets du 7ième continent Atlantique !
Aujourd’hui,
le moral est toujours au beau fixe et la volonté de ne rien lâcher
toujours là : « Après nous être assurés qu'il n' y avait pas d’algues
dessous, nous sommes repartis sous grand spi et GV haute. Il y a 16/18
nds de vent mais
la mer est toujours aussi hachée, difficile à barrer. Il y a un long
train de houle d'est, perturbé par des trains de vagues secondaires qui
en font un sacré chantier ! »
Côté classement, rien de très nouveau aujourd'hui. La flotte sud se resserre progressivement, chacun fait quasiment un route directe vers l'arrivée à partir de maintenant. Ainsi, Solenn point à la 4ième position en temps réel derrière le Sprint 108 Jason, le JPK10.10 Art Immobilier Construction et le Sormiou29 Louise ; et en 4ième position au classement estimé compensé derrière ces 3 mêmes concurrents.
Comme le dit très bien l'adage, rien n'est joué ; il reste un peu moins de 1000 nm, mais il reste aussi encore 1000 nm pour qu'il puisse se produire une quantité incroyable d'évènements..
Nico, pour Ludo et Laurent
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